NEW YORK SURF STORIES

Publié le par Terry

 

da green tomatoAout 2010, il fait très très chaud

dans New York City,

de retour du Costa Rica,

on traine dans les quartiers touristiques

de Greenwich Village,

nous voilà dans le Patagonia shop,

c’est la tradition quand tu vas à Manhattan,

tu  traines toujours un peu dans cet endroit mythique voir ce qui s'y passe.

Je suis là en train de rêver devant le livre

de Gerry Lopez  «  Surf is where you find it »

quand une superbe meuf avec une coupe afro

façon 70’s Blacksploitation m’interpelle

avec une joyeuse gouaille toute locale ...

 

 

 

 

-          Qu’est-ce qui veut le petit bonhomme ?

-          Hello, I ‘m sir Terry Kingtown, I was searching for your famous Patagonia boardshorts …

-          Ah mais c’est que c’est plus la saison mon bon ami, est-ce qu’il vous serait agréable que je descende à la cave voir s’il nous reste quelques exemplaires ?

-          Ouais ouais ouais ça m’intéresse

 

Elle revient l’air désolée, non y ‘en a vraiment plus.

C’est pas grave je dis, grand seigneur.

 

-          Y fait du surf le petit monsieur ? 

 

 Je reste calme, j’ai clairement affaire à une bombe atomique qui n’a pas froid aux yeux.

 

-          Sometimes … ça surfe en ce moment à New-York ? je demande

en prenant l’air détaché du gars qui s’y connait un peu quand même  ...

  

Le surf à New-York … j’avais vu des articles sur Montauk , le spot d'artistes tout au bout de Long Island,  où l'on retrouve les maisons d'Andy Wahrol et de Peter Beard,  le film « Eternal sunshine of the spotless mind » a été tourné à Montauk, c'est là aussi que sévit le photographe Michael Dweck qui voit passer beaucoup de surfeuses nues quand il se ballade sur la plage, je me rappellais en particulier d’une photographie que j’avais trouvé vraiment très très artistique,  ce souvenir me laisse un air béat un brin rêveur ...

 

J’avais bien envisagé de surfer à New-York mais Montauk me paraissait un peu loin, je trouvais ça franchement cool comme idée, surfer à New-York …

Et c’est là que ma New-Yorkaise me dit qu’elle les voit passer tous les matins, les surfers …

Ils partent avant l’aube, ils prennent le métro pas loin, il fait encore nuit .

Elle m’explique qu’en ce moment avec l’ouragan Earl les vagues sont supers ,

je regarde dehors et je vois pile à ce moment là un mec passer avec un magnifique longboard jaune sous le bras.

Long Island elle me dit, il faut aller à Long Island.

C’est le plus simple pour y aller mais les vagues ne sont pas des plus faciles .

La station c’est Rockaway beach, on s’arrête à la 67 th …

Rien de plus simple il suffit de prendre le subway …

 

Le lendemain matin à l’aube on prend le métro , on descend à la 67th et dans la chaleur improbable de l’été new-yorkais on découvre que l’ouragan Earl envoie une houle de cinglés sur Rockaway Beach,  devant nous ça surfe en short sous les yeux écarquillés de quelques mouettes pas tentées,  c’est bien simple on se croirait à Padang Padang,

je repense à Gerry Lopez,  " Surf is where you find it " ...

... voilà ce qu’on a vu ce jour là …

 

New York surf stories New York surf stories

 

http://leblogdeterry.over-blog.com/album-1825627.html

 

http://www.peterbeard.com/

      

 http://www.michaeldweck.com/

 

http://www.patagonia.com/us/product/surf-is-where-you-find-it-paperback-book-gerry-lopez?p=BK410-0-000

 

http://www.montauklife.com/history/history_warhol.html

  

 

 

 

 

 

 

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C
<br /> Julio 94, le jeune Tery, encore fougueux, débarque au volant d'son bolide, une belle aux ailes de compet, 4 en fait.<br /> Autant dire que l'aventure me tend les bras: place du panthéon direction el sur à fond, boards sur le toit, il va sans dire.<br /> j'y connais rien mais suis en bonnes mains. Le gars maîtrise... enfin presque. Il a tout prévu, guide des spots, météo marine et sourire de choc. Manque de bol, suis une tanche, rapport au surf: no<br /> take off et peu d'arrivée au pick.<br /> heureusement ya Hristo, la branlée qu'il leur a mis au teutons, quelle rigolade. toute la nuit qu'on l'a fêté.<br /> Et puis entre tapas et chicas, on trouve le shaper de ses rêves, Clemente qu'il l'appelle sa planche. Et qund je dis planche, je devrais dire primadona; J'ai même dû dormir avec pendant la<br /> virée.<br /> Croyez-moi ou pas il a surfer avec les dauphins l'animal. et puis il en a vu d'autres, mais ça ya que lui qui peut en parler....<br /> la seule chose que je peux ajouter c'est qu'il a fallu rentrer, et ça on s'en remet toujours pas.<br /> Vive Tery moi j'dis<br /> CC<br /> <br /> <br />
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T
Merci Clement ça me touche ...